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Ophrysabeille1

Description : elle se reconnaît à son labelle très bombé dont l’appendice est rabattu en arrière. Ses sépales sont blancs ou roses, les pétales étant très courts. Cette plante s’auto-féconde très fréquemment, ce qui semble être à l’origine de l’apparition de nombreuses formes particulières.

Famille : Orchidacées

Nom scientifique : Ophrys apifera L

Tiges et feuilles

OrchideeTige

La tige est dressée, simple, cylindrique, poilue. Les grandes feuilles alternes, larges, à stries longitudinales sont embrassantes, lancéolées et poilues.

Fleurs

La fleur terminale sans éperon, pédonculée à 2 sépales verticaux et 2 pétales horizontaux en croix de couleur violacée et d'un labelle central en sabot de couleur jaune

Orchidacees FF

Organes reproducteurs

Inflorescence : épi

Répartition des sexes : hermaphrodite

Type de pollinisation : Si la fécondation croisée par les insectes n'a pas eu lieu, l'Ophrys apifera a recours à l'autofécondation. On peut observer un basculement précoce des pollinies sur le stigmate.

Période de floraison : De mai ou avril à juillet selon les sous-espèces.

Type de fruits  : capsule

C'est un champignon qui va induire la germination en apportant l'eau et les sels minéraux et sucre.

Mode de dissémination : anémochore

Habitat

Cette espèce se rencontre en pleine lumière ou à mi-ombre, sur sols surtout calcaires, dans les pelouses, les garrigues, les broussailles, les bois clairs, les prés ras, rocailles, talus, dunes, au bord des routes également.

Fruit : Les graines d’Ophrys, comme celles de toutes les Orchidées, sont très petites, poids de l’ordre de 10 microgrammes. Mais un seul de ces fruits, une capsule en l’occurrence, peut en contenir plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers. Elles sont minuscules car elles ne disposent pas d’albumen, le tissu nourricier habituellement présent.

Comment font-elles alors pour germer et se développer sans réserve de départ ?

Il faut disposer d’un microscope pour entrevoir la solution, un champignon du genre Rhizoctonia colonise l’embryon et par une augmentation de la pression osmotique des cellules de ce dernier, va induire la germination. Le champignon lui apportera tout, eau, sel minéraux, sucre, jusqu’à ce que la plante soit suffisamment développée pour devenir autonome, bel exemple de symbiose.

Les horticulteurs ont depuis longtemps compris ce mécanisme et sont maintenant capables de produire des Orchidées sans Rhizoctonia, ce qui est impossible dans la nature, contribuant ainsi à la baisse du prix des Orchidées.

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