Furet
- Affichages : 48
Identification – Morphologie : C’est un prédateur au corps allongé , il était initialement utilisé pour chasser le lapin des garennes. C'est un animal de compagnie apprécié pour sa sociabilité, sa curiosité et sa sympathie.
Nom scientifique : Mustela putorius furo (Linnaeus,1758)
Ordre : Carnivores.
Genre : Mustel.
Famille : Mustélidés.
Comportement : Il peut être élevé avec d'autres furets ou d'autres carnivores comme un chat ou un chien .
Alimentation :
Le furet est un carnivore domestique et, dans la nature, il se nourrit de petites proies qu'il ingère en intégralité. L'alimentation du furet domestique doit respecter cette nature de carnivore.
il possède ainsi 36 dents réparties dans quatre types :
- 4 canines, en réalité des crocs, elles sont au nombre de 2 sur chaque mâchoire.
- 12 incisives, elles sont au nombre de 6 sur chaque mâchoire.
- 14 prémolaires, elles sont au nombre de 8 sur la mâchoire supérieure (dont 2 dents carnassières) et au nombre de 6 sur la mâchoire inférieure.
- 6 molaires, elles sont au nombre de 2 sur la mâchoire supérieure et au nombre de 4 sur la mâchoire inférieure (dont 2 dents carnassières).
Habitat : Le furet se caractérise par un fort dimorphisme sexuel, la femelle mesure entre 30 et 50 cm pour un poids de 0,5 à 1 kg. Le mâle, quant à lui, mesure entre 50 et 65 cm et pèse généralement entre 1 et 1,5 kg au printemps.
Reproduction
La maturité sexuelle du furet est atteinte au début du printemps qui suit sa naissance. La période de rut chez le mâle comme celle des chaleurs chez la femelle sont régulées par la photopériode ce qui leur donne un caractère saisonnier.
Longévité : environ 10 ans.
Taupe
- Affichages : 79
Identification – Morphologie : c’est un animal de 15 à 20 cm de long pour une masse d’environ 100 g. Son corps est cylindrique. Il est couvert d'une fourrure faite de poils sombres (gris à noir), très souples et très denses, dont l'implantation est perpendiculaire à la peau. La tête porte des yeux minuscules qui perçoivent mal les formes, ses oreilles sont dépourvues de pavillon et lui assurent une ouïe développée. Le museau pointu, terminé par un boutoir soutenu par un os spécial, est un organe tactile et fragile qui n'est pas utilisé pour creuser.
Les pattes antérieures sont adaptées au creusement, les doigts, munis de griffes puissantes, sont réunis par une membrane, presque jusqu'aux ongles, formant une sorte de pelle. Les postérieurs sont munis d'une sorte de protubérance aidant également au fouissement.
Nom scientifique : Talpa europaea L
Ordre : Insectivores
Famille : Talpidés
Comportement : c’est un animal peu sociable qui vit seul dans des galeries souterraines qu'elle creuse et où elle trouve sa nourriture. La taupe vit dans son réseau de galeries complexe, qui comprend des galeries profondes (à 15-25 cm de la surface) plus permanentes, et un réseau de galeries temporaires (en ramification aléatoire ou en étoile), superficielles (dans les premiers centimètres du sol) qui sont les galeries de chasse, ainsi que des galeries dites de surface, non réutilisées, plutôt utilisées par les mâles à la recherche de femelles. Les taupinières correspondent à des points d'évacuation de la terre.
Une fois que la taupe a fini son réseau de galeries, elle devient plus discrète et les taupinières sont plus occasionnelles (à l'entrée de l'hiver à cause du froid notamment).
Alimentation : elle se nourrit d'animaux divers du sous-sol : lombrics (90 % de son régime alimentaire), larves et insectes fouisseurs (ver blanc), limaces.
Habitat :
Elle vit sous terre dans les sols humides et meubles, dans les prairies, les champs et les jardins.
Longévité : 10 à 15 ans
Reproduction : la reproduction donne lieu en général à une seule portée par an (plus rarement deux), de quatre à six petits. La gestation dure quatre semaines et l'allaitement environ six semaines.
L'activité sexuelle des mâles débute en décembre, l'accouplement a lieu de février à mars.
Empreintes :
Sanglier
- Affichages : 238
Identification – Morphologie : Il a un corps épais et légèrement plus fin vers l’arrière et son pelage est de couleur marron à noir. Son museau est allongé, les oreilles sont fortement marquées sur le haut de la tête et l’on note la présence d’une crinière, de deux défenses et de deux grès (sorte de petite défense sur la mâchoire supérieure) chez les mâles. Son poids moyen tourne autour de 100 à 150 kg, les femelles sont les laies et les petits les marcassins. Sa dentition se compose de 44 dents et ses sabots possèdent 4 doigts.
Nom scientifique : (Linnaeus,1758)
Famille : Suidés
Comportement : c’est une bête nocturne et crépusculaire qui dort dans des bauges (nids creusés à même le sol) durant les journées. La structure sociale est matriarcale. Il creuse des souilles dans la terre ou dans la boue afin de s’y rouler puis il s’essuie en se frottant contre les troncs des arbres. Cette activité lui permet de se débarrasser des parasites, de marquer son territoire et de réguler sa température corporelle.
Alimentation : ce sont des animaux omnivores et opportunistes. Leur régime alimentaire est composé majoritairement de graines, de fruits, de racines, de bulbes, de céréales et de larves d’insectes.
Habitat : Il fréquente tout type d’habitat tel que les forêts, les garrigues, les cultures ou encore les marécages. Il apprécie avant tout l’humidité et les taillis épais.
Longévité : 4 à 5 ans
Reproduction : la période du rut se déroule entre le mois de septembre et le mois de mars. Les femelles mettent bas entre février et juin après une gestation de 110 jours. Le nombre de marcassins varie entre 3 et 8 . Ils sont marron avec des rayures longitudinales claires. Au cours de leur première année leur pelage prend une teinte entre le roux et le marron puis devient plus sombre au fil des années.
Classification : gibier
La chasse, facteur de régulation des populations
C’est actuellement le meilleur moyen de réguler les populations de sangliers. Toutefois, compte tenu de sa pratique actuelle, souvent trop conservatrice, la chasse a été plutôt à l’origine de l’accroissement des populations par une forte tendance à la capitalisation des animaux reproducteurs. Une gestion trop conservatrice est souvent génératrice d’importants problèmes locaux dus à des déséquilibres forts entre les densités de populations et la capacité d’accueil du milieu.
Il conviendra donc de mettre au point des méthodes de suivis telle que la battue administrative ou indiciaires permettant d’apprécier au mieux l’évolution des effectifs, si possible en temps réel, pour pouvoir réagir de façon appropriée aux problèmes naissant. La réflexion sur la détermination de plan de chasse doit s’inscrire dans cette perspective.(Office national de la chasse et de la faune sauvage).
Voués à l'équarrissage ces gibiers prélevés pourraient, après analyses sanitaires, être distribués aux associations d'aide alimentaire.
En application des articles L. 427-4 à L. 427-7 du code de l'environnement n'excluent pas de fait la valorisation de la viande des sangliers ou des cervidés abattus. Si ces animaux appartiennent à des espèces de gibiers dont la consommation de la venaison est autorisée, la consommation de leurs viandes est possible si celles-ci sont reconnues propres à la consommation humaine.
Empreintes
Il n’est pas rare de voir des traces de sangliers dans la nature. Les empreintes possèdent 4 doigts dont deux postérieurs qui sont appelés les “gardes” et que l’on ne voit pas toujours suivant la taille de l’animal. A allure normale, les empreintes laissées sont légèrement tournées vers l’extérieur et les pieds postérieurs sont posés très exactement dans les empreintes des pattes antérieures.
Renard roux
- Affichages : 64
Identification – Morphologie : C'est un mammifère au pelage roux marqué de blanc sous le ventre et la gorge, au museau pointu, aux oreilles droites et à la queue touffue. Il est remarquable pour sa légèreté et considéré comme rusé .L'aspect général du mâle et de la femelle diffère peu et il n'est pas aisé de les distinguer. La femelle est légèrement plus petite et plus légère.
Nom scientifique : Vulpes vulpes L
Ordre : Carnivores
Famille : Canidés
Comportement : les marquages odorants s'effectuent avec l'urine et les crottes déposées de façon visible dans le territoire, mais surtout dans les lieux fréquentés et notamment le long des chemins. Son acuité visuelle est excellente et, grâce à une ouïe très fine, il lui suffit de bouger légèrement une oreille pour localiser un lapin tapi dans sa cachette.
Alimentation : le renard est omnivore, son alimentation est très variée, notamment suivant son habitat et la saison. Il a une préférence pour les petits rongeurs comme les campagnols, les souris, les écureuils, les rats, mais également des passereaux et du gibier d’eau.
Il a l’habitude de tuer plus qu’il ne lui en faut .Si quelques proies sont tuées en trop, il les cache et se souvient fort bien de l’emplacement où il les a mises, il s’agit là d’une adaptation à l’irrégularité des ressources alimentaires.
Habitat : Il s'adapte à des milieux très variés. On peut ainsi le rencontrer dans les campagnes comme dans les villes, dans les forêts, les champs cultivés, les prairies.
Longévité : 2 à 6 ans
Reproduction : Il atteint sa maturité sexuelle vers l'âge de dix mois. La période de reproduction a principalement lieu entre janvier et février.
Pendant cette période, les mâles parcourent de longues distances à la recherche des femelles, qu'ils trouvent grâce à leur cri et aux marques olfactives qu'elles laissent derrière elles.
Espèce indigène : nuisible
Empreintes
C’est un digitigrade, c'est-à-dire qu'il se déplace sur les doigts. Il laisse au sol une empreinte caractéristique, où les doigts apparaissent plus éloignés du talon que sur l'empreinte d'un chien.
Poésies
Le renard et les raisins a inspiré au cours des siècles les fabulistes tels que , Esope (Grec) VIIe siècle av. J.-C, Phèdre (Latin) Xe siècle av. J.-C , La Fontaine 17 Xe
Il s’agit , chez La Fontaine, de faire allusion à certaines caractéristiques régionales le Normand ne peut s’engager clairement (« P’ être bin qu’oui, p’têt bin qu’non), tandis que le Gascon ne veut pas perdre la face.
Réflexion
Aujourd’hui le renard vit dans un espace limité par des frontières naturelles boisées en perdition. Il signale sa présence au moyen de marqueurs olfactifs ,phéromones dissuasives facilement détectées par les belligérants ,c’est la loi du milieu !
Son statut de nuisible est remplacé par ʺespèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD)ʺ est bien controversé .
En effet sa nourriture à base de petits rongeurs est fortement compromise ,la disparition de cette faune pousse le renard à réorienter ses recherches sur des proies plus disponibles ,gibiers , élevages industriels ou familiaux avec le risque d’être piégé .
L’évolution des infrastructures routières et la multiplication des habitations en zone périurbaines ne lui laissent plus d’espaces viables
Ragondin
- Affichages : 51
Identification – Morphologie : c’est un mammifère trapu d'assez grande taille, dont le corps recouvert d'une épaisse fourrure imperméable, est terminé par une queue cylindrique qui s'effile à son extrémité. Il est originaire d'Amérique du Sud et a été introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. Tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchers volontaires.
La couleur du pelage varie du gris clair au marron avec des nuances brunes sous les oreilles, les joues et sur la poitrine.
Les pattes antérieures sont munies de longues griffes servant à creuser et à tenir les aliments, tandis que les pattes postérieures palmées sont destinées à la propulsion dans l'eau.
Nom scientifique : Myocastor coypus L
Ordre : Rongeurs
Famille : Myocastoridés
Comportement : Il est parfaitement adapté à la vie aquatique. Il creuse des terriers de plusieurs mètres de long dans les berges. Ses mœurs sont essentiellement nocturnes mais il possède une activité diurne non négligeable. Il utilise toujours les mêmes accès pour sortir de l'eau et aller sur nourrir sur terre. Il est sédentaire dont le territoire se limite à quelques centaines de mètres carrés.
Alimentation : c’est un rongeur herbivore, son régime est constitué de céréales, de racines, d'herbes, de glands.
Habitat : Il vit les milieux aquatiques d'eau douce et tous les réseaux hydrauliques constituant son nouvel habitat, fossés et canaux.
Il creuse un terrier de plusieurs mètres le long des berges qui possède en général plusieurs entrées, dont une subaquatique
Longévité : 10 ans
Reproduction : Il atteint sa maturité sexuelle vers six mois,les mâles sont actifs sexuellement toute l'année. La femelle a deux ou trois portées par an de cinq ou sept petits en moyenne.
Espèce indigène : nuisible
Empreintes